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Bokit

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https://www.youtube.com/watch?v=eWhYs3qYqbM

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Ce sandwich s’est développé vers mi-1800 après l’abolition de l’esclavage. C’est ainsi considéré comme une spécialité qui a voyagé à travers le temps jusqu’à nos jours. Elle fait également partie des traditions de tout un peuple, d’une île et d’une région.

 

Les travailleurs les plus pauvres qui n’avaient pas les moyens de se payer des produits de nécessité comme le pain pour se nourrir, ont eu l’incroyable idée de fabriquer eux-mêmes un pain, sans levure à l’époque et cuit dans une casserole d’huile chaude, appelé « pain chaudière ».

 

Selon AntillesResto, le bokit a pour origine le « Johny cake », sorte de pain frit que consommaient les colons de la Nouvelle Angleterre. Ils auraient adapté cette galette de maïs, cuite à l’origine par des Indiens des Caraïbes sur des pierres chaudes, en lui adjoignant de la farine de blé. Les Indiens l’appelaient « jonikin », et les colons « journey cake », ce pain trouvant toute son utilité pendant les longues expéditions.

 

C’est enfin au fil des échanges avec les colonies des Caraïbes, tout au long du XVIIIe siècle, que le pain frit est devenu « djoncake » à la Dominique et à la Barbade. Pour les francophones, c’était « djonkit » ou « dannkit ». Le produit évoluant en forme et en contenu vers un sandwich, il prit le nom définitif de « bokit » en Guadeloupe, pour en devenir une spécialité typique de cette île.

Accras de Morue

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https://www.youtube.com/watch?v=wGZL1G6srEg

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Les acras sont avec le boudin créole un des mets de la gastronomie antillaise les plus connus. Ici, je ne vais pas vous parler des acras Portugais (à base de pommes de terre), ni des Acajarés Brésiliens de la région de Bahia (à base de farine de pois-chiche), ni des Ocra à Cuba, ni d'autres sortes de beignets pouvant porter le même nom, je vais vous parler des acras antillais appelés également "marinades" en Martinique. Mais on peut raisonnablement penser que le mot "marinade" ait été écarté pour éviter une possible confusion avec son usage dans la cuisine française, à savoir un mélange de vin, de vinaigre salé et épicé dans lequel ont fait macérer du poisson ou de la viande avant cuisson.

 

L'origine Africaine du mot acra est établie, il signifie beignet de légumes dans la langue éwé du Dahomey mais on ne sait pas à quel moment l'habitude fut prise de varier les beignets en ajoutant la morue ou autre ingrédient autre que les légumes. La version à la morue, acras de morue, portait auparavant le nom de "Lozi", qui signifie dans la langue Dahoméenne, "Œil de caïman", terme très utilisé par les anciens et qui a disparu dans les années 60.

 

Dans la première moitié du 20e siècle, les accras constituaient avec le pain le petit déjeuner des travailleurs martiniquais. Les accras étaient vendus par des marchands ambulants. Jusque dans les années 70 et même à ce jour, les accras étaient proposés au dîner.

 

De nos jours, les acras sont à base d'ingrédients plus nobles tels que la langouste, les oursins... un genre gastronomique créole qui a délaissé le petit déjeuner des ouvriers pour des notes de noblesse. Mais certaines familles, celles qui pratiquent le jeûne, consomment des accras aux légumes au vendredi saint : des acras au giraumon sorte de potiron), à la carotte et au chou caraïbe, une manière d'honorer l'acras traditionnel.

Beignet de pomme de terre

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https://www.youtube.com/watch?v=A8C97D5VVUY

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La beignet ou galette de pommes de terre est une préparation culinaire à base de pommes de terre, généralement frites à la poêle. Les recettes en sont multiples selon les régions ; elles peuvent associer des copeaux de pommes de terre, des œufs et des lamelles d'oignons ou d’autres ingrédients. La galette peut être recouverte de diverses sauces, aigres (avec diverses sortes de fromages) ou douces (coulis de pommes avec ou sans cannelle) et confectionnée à partir de pommes de terre pelées, coupées, ou accommodées en brunoise

Banane pesée

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https://www.youtube.com/watch?v=AWnBnrVyNDY

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Les bananes pesées (banan peze en créole haïtien, et haitian fried plantains en anglais) sont un plat traditionnel haïtien, composé de bananes vertes tranchées, puis frites. Les morceaux de bananes bien dorés sont moelleux à l’intérieur et croustillants sur le dessus, un vrai régal!

Ce plat tout simple est encore un des délices de la cuisine haïtienne, riche en goûts et en saveurs, l’une de mes cuisines préférées.

On sert habituellement les bananes pesées dans une assiette accompagnées de riz djon-djon, de griots (ou grillots?), et d’une salade bien relevée. Les griots sont des morceaux de porcs épicés frits, les “djon’djon” sont des champignons noirs séchés qui viennent d’Haïti, et en cuisant, ils donnent une couleur sombre au riz. Et finalement la salade épicée de choux et carottes s’appelle pikliz.

Quand j’étais étudiante à Paris il y a quelques années, j’ai eu “ma période bananes pesées” où je m’en préparais systématiquement une fois par semaine, tellement j’en raffolais. Il me suffisait de m’asseoir devant la télé, un bon plat de bananes pesées tout chaud sur les genoux, et la vie était belle.

Samossas

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https://www.youtube.com/watch?v=QyUv_2qPo8E

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Le samoussa est un beignet originaire d'Asie centrale et du Moyen Orient et devenu un mets populaire dans le sous-continent indien depuis qu'il y a été introduit au XIIII siècle. De forme triangulaire, il est composé d'une fine pâte de blé qui enrobe une farce traditionnellement faite de légumes ou de viande, de piment et d'épices, notamment la coriandre et le curcuma.

Le samoussa essaime sur tous les rivages occidentaux de l'océan Indien, grâce à l'expatriation de travailleurs indiens dès le xixe siècle. On le trouve ainsi à La Réunion (samoussa), l'île Maurice (samoossa), en Afrique du Sud (samoesa en afrikaans, samosa en anglais), à Madagascar (sambôsy), aux Comores (samboussa), en Somalie (sambousse) ou au Kenya (samusa).

Le samoussa a été adapté aux habitudes culinaires locales. À tel point qu'à La Réunion, où il est également présent, le samoussa au fromage concurrence désormais les samoussas à la viande. Sa recette a été élaborée dans les années 1990 par un spécialiste de Saint-Denis, qui propose aussi des variantes au requin ou à l'ananas, entre autres. À Madagascar, il est très courant dans les rues de voir des marchands de sambos.

Pikliz

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https://www.youtube.com/watch?v=ILEmoBme5kM

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Pikliz-haïtien

Le pikliz, un condiment épicé pour relever avec feu viandes et poissons…

Nous avons chez nous le piment confit, et les haïtiens eux, ont le pikliz.

Le pikliz est un condiment, préparé à base de chou, de carotte et de piments, puis arrosé de vinaigre blanc. Il est traditionnellement servi avec des viandes grillées variées (comme le griot par exemple) et des bananes pesées.  C’est très très pimenté !

On peut également servir le pikliz haïtien avec leur fameux riz-haricot-rouge haïtien, et c’est aussi délicieux avec du poisson ou poulet rôti. Bref il relève avec feu et passion tout ce que vous voulez.

Le pikliz se conserve environ 1 mois au réfrigérateur. Et important, faites bien attention lorsque vous manipulez les piments, si vous n’avez pas l’habitude, il vaut mieux porter des gants!

Ti-punch

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https://www.youtube.com/watch?v=wCugHlCun_8

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Le ti-punch ou ti-ponch (signifiant « petit punch » en créole antillais, guyanais, réunionnais ou haïtien1) est un cocktail à base de rhum, de citron vert, et de sirop de batterie, de sucre roux de canne, ou sirop de canne à sucre2. Variante des punch, mojito, daïquiri, cuba libre, caïpirinha, et caïpiroska, il est un cocktail-apéritif traditionnel festif, et une institution sociale emblématique des cuisines antillaise3, guyanaise, réunionnaise, et haïtienne.

Ce cocktail est né sur l'île de Marie-Galante des Petites Antilles, au sud de l'archipel de Guadeloupe dans la mer des Caraïbes, pour fêter le décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848. Pour fêter cet événement insulaire historique, les habitants affranchis et libres ont célébré cette journée de fête historique, en consommant toute la production de sucre et de rhum de leurs clients, qu'ils ont mélangé dans de grands tonneaux en bois.

Planteur

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https://www.youtube.com/watch?v=luyw-RU-kRg

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Le punch, c’est le nom de cette boisson en métropole, mais les locaux l’appellent plutôt « planteur ». Elle aurait été élaborée pour la première fois en 1835 par la femme d’un planteur de canne à sucre jamaïcain.

Elle cherchait alors une boisson suffisamment rafraîchissante sans être trop alcoolisée pour les travailleurs dans les champs de canne à sucre. L’histoire retient également que la recette du punch antillais a été publiée pour la première fois dans le New York Times en 8 août 1908.

 

Dans sa forme, le punch antillais est donc d’un cocktail de rhum blanc avec plusieurs jus de fruits. Ce « planteur » est donc beaucoup moins fort que le vrai ti’punch traditionnel, mais également beaucoup plus savoureux. Il est particulièrement apprécié des touristes de passage dans les Antilles.

 

C’est pour cela que le planteur antillais est sans doute le punch le plus connu en Europe et dans le monde.

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